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jeudi 6 novembre 2014

Hokusai et tatebanko

Comme vous le savez sans doute, Hokusai s'expose à Paris, au grand Palais. Etant un grand amateur de tatebankos (vous savez ces constructions papier japonaises appelés aussi images-lanterne... ), je me suis à la fois réjoui et étonné qu'il y en ait deux d'exposés ! C'est si rare ! Pensez donc, pratiquement aucun des livres sur Hokusai ne parle de ses fameux tatebankos (pas plus qu'on ne parle de ceux des autres peintres japonais, d'ailleurs).
Voici les deux planches de "La bataille du mont Ishibashi" (l'autre tatebanko exposé est celui de la maison de bain en 5 planches, un must). Dès que j'aurai un moment (je ne sais pas trop quand...), je passerai la bataille aux ciseaux/colle pour voir ce qu'elle donne en vrai...


dimanche 8 juillet 2012

Tatebankos à Guimet

Quelques images du dernier atelier au Musée Guimet...
Kabuki au théâtre de Minimiza et l'incontournable porte de Kaminarimon !









vendredi 29 juin 2012

Tatebankos chez Guimet

Je vais bientôt animer un nouvel atelier tatebankos au Musée Guimet.

Ce sera le 7 juillet 2012 de 14h à 17h. Pour s'incrire, c'est ici.


mardi 17 avril 2012

Atelier Guimet

Mon emploi du temps a été un peu chargé ces derniers temps, et j'en avais complètement oublié de mettre quelques images du dernier atelier, celui des tatebankos au Musée Guimet.
Le prochain aura lieu au tout début de juillet.

Ce n'est pas rien de se dire que l'on monte une oeuvre d'Hokusai. Enfin, moi, je trouve...

lundi 12 mars 2012

Atelier Tatebanko au Musée Guimet

Je vous annonce, avec un plaisir non dissimulé, que j'animerai un atelier tatebankos au Musée Guimet le 31 Mars, de 14h30 à 16h30.


Après une petite visite conférence des estampes japonaises du musée, vous pourrez partir sur les traces d'Hokusai et d'autres maîtres de l'estampe en construisant certains des tatebankos qu'ils ont conçus il y a près de 2 siècles. Un retour artistique et exotique vers le passé...

Si vous ne savez pas ce que sont les tatebankos (shame on you !), vous pouvez les découvrir ici.
Le matériel sera fourni (exacto, colle etc...), venez juste avec vos doigts et vos yeux. Le nombre de places étant limité, si cela vous intéresse inscrivez-vous vite.

Il y aura un second atelier au mois de juillet.

lundi 22 août 2011

Tatebanko (立版古), combat sur le toit

Voici un autre tatebanko.
Il représente une scène célèbre de l'histoire des 8 guerriers Satomi. Le héros combat ses ennemis sur le toit de la tour Horyukaku du château de Koga.

L'estampe originale n'est pas signée, donc l'auteur restera à jamais un illustre inconnu.


lundi 4 octobre 2010

Tatebanko (立版古), mise en couleur

Mise en couleur de la muraille latérale...


D'abord le jaune

Puis le rouge, le noir et le rouge pâle

Puis le vert...

Et enfin le bleu.

vendredi 1 octobre 2010

Tatebanko (立版古), le combat

Je continue tout doucement à restaurer/refaire ce vieux tatebankos si mal imprimé.


J'ai fini le château.

Image originale

Nouvelle image

J'ai commencé une des deux tours...


Pour commencer : le trait noir du dessin


lundi 6 septembre 2010

Tatebankos (立版古) et impression

Les tatebankos (立版古) étaient reproduits comme les estampes, par impression d'une gravure sur bois. Il existait donc autant de bloc de bois gravés que de couleurs sur l'estampe (enfin pas toujours, car parfois il est possible de faire cohabiter plusieurs couleurs sur un même bois).

 En 1765, Suzuki Harunobu, un célèbre artiste peintre, invente un procédé d'impression sur bois qui permet de reproduire un grand nombre de couleur, au lieu des 2 ou 3 couleurs possibles jusque là. Cette nouvelle technique donnera naissance aux "estampes de brocard" d'une grande richesse de couleur. Les tatebankos profiteront eux-aussi de cette innovation technique.

A partir de cette époque, vont coexister des tatebankos de  belle impression et des tatebankos plus rustiques, destiné à un public moins exigeant.

Ce tatebanko, par exemple, n'a pas bénéficié d'une très bonne impression à l'origine. Les traits noirs ne sont pas nets, les couleurs débordent largement de leur cadre.



J'ai donc entrepris de lui redonner une seconde jeunesse. A vrai dire, il s'agit plus d'une reproduction que d'une restauration.







C'est un travail de longue haleine car je dois reprendre tout le dessin, récupérer les couleurs et les textures pour préserver l'aspect estampe ancienne.

vendredi 3 septembre 2010

Tatebankos (立版古) et acteur

Certains tatebankos (立版古), par leur thème et leur complexité, devaient s'adresser à un public d'esthètes. Cette estampe de Utawaga Toyokuni (1769-1825, également appelé Ichitosai Toyokuni) montre un acteur de kabuki en train de contempler un tatebanko qui représente une scène de la légende de la princesse Orihime (織姫, la princesse tisserande) et du bouvier. Dès leur première rencontre, ils tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre. Las, leur idylle fût de courte durée, Irrité par des broutilles Tentei, le père d'Orihime, sépara les amoureux par une rivière infranchissable. Mais, touché par les larmes de sa fille, il leur permet généreusement de se rencontrer une fois par an.
Un cruel drame sentimental...


J'ignore s'il existe encore la moindre trace du tatebanko figuré sur l'estampe. Je gage que non. Dommage !

J'ai donc décidé de recréer moi-même ce tatebanko disparu, ou tout au moins d'en faire un qui pourrait lui ressembler. J'ai récupéré les couleurs et les textures de l'estampe comme base esthétique. Le plus difficile a été de recréer les volumes car, si vous observez bien l'estampe, les volumes ne sont pas cohérents. De même, l'illustration n'est pas cohérente avec le tatebanko. J'ai donc dû faire des choix et prendre partie...

Petit clin d'oeil, j'ai accroché à l'intérieur de la bâtisse, une reproduction de l'estampe originale.
Pour vous donner une meilleure idée de l'échelle, le métier à tisser de la princesse mesure à peine plus d'un centimètre. C'est donc un petit tatebanko !









jeudi 2 septembre 2010

Tatebankos (立版古) et sanctuaire

Ce tatebanko créé en 1882 par Utagawa Yoshifuji (1828-1887), représente un sanctuaire portatif d'une divinité du panthéon shintoïste qui était utilisé durant les festivals d'été.

Il est intéressant car il s'apparente plus à un véritable modèle réduit qu'à un diorama.





Pour être franc, c'est le premier des tatebankos que j'ai monté et j'ai un peu été à la peine pour comprendre comment faire... 
Il faut dire que les indications de montage sont souvent assez rudimentaires sur les tatebankos (surtout si on ne lit pas le japonais, et même dans ce cas). Il faut rechercher les éventuels petits symboles qui traînent parfois ça et là, mais surtout s'aider de la vue générale finale présente sur quasiment toutes les planches.

Voici une vue de la planche originale avec, entre les 4 roues, la "petite" vue générale.




mercredi 1 septembre 2010

Tatebankos (立版古) et sumo

Les thèmes illustrés par les tatebankos (立版古) comportent presque toujours une dimension mythologique. Ce tatebanko réalisé par Konobu I (補助小信, appelé plus tard Hasegawa Sadanobu ou sadanobu II, 1848-1935) semble une exception à cette généralité.

L'artiste a choisi de représenter une scène représentant des lutteurs sumo (相撲). Petite précision, ces derniers ne sont jamais appelés sumotoris au japon (sauf les débutants). On les appelle rikishi (力士, professionnels de la force). Mais, avec le sumo, on n'est pas bien loin de la mythologie. C'est la victoire du dieu Katemikazuchi sur Kateminakata en combat de sumo qui est à l'origine de la nation japonaise et l'installation de la famille impériale.

Les rikishis sont représentés au cours de la cérémonie d'entrée sur le ring (cérémonie appelée do-hyo-iri), les plus gradés entrant en premier. Les 8 sumos représentés sont des lutteurs ayant vraiment existé (leur nom est écrit sur leurs tabliers).


mardi 31 août 2010

Tatebanko 立版古 et kabuki

Les tatebankos (立版古) représentent essentiellement des scènes de théatre kabuki ou illustrent la mythologie japonaise.

La danse des dieux devant la grotte céleste d'Hokusai illustre cet aspect mythologique. Amaterasu, la déesse du soleil est enfermée dans une grotte suite à une embrouille avec son frère Susanoo, le dieu des tempête. La déessse de l'aube, Uzume, danse pour la faire sortir (et que le soleil réapparaisse).

Le tatebanko (立版古) d'aujourd'hui représente une scène du théatre kabuki. Il a été conçu plus récemment en 1924. Il est intéressant car la scène est placée dans une boite (une shadow box comme disent les anglo-saxons) alors que plus traditionnellement, les dioramas sont dans des installations ouvertes.



vendredi 27 août 2010

Tatebankos 立版古

En ce moment, je suis à fond dans les tatebankos (立版古) !
C'est quoi un tatebanko (立版古) ? C'est un antique diorama japonais en papier. Ils ont connu un vif succès du XVIIIème siècle jusqu'au début du XXème. A l'heure actuelle, difficile d'en trouver des vrais ailleurs que dans les musées.
Quelques grands peintres comme Hokusai ont fait des tatebankos qui étaient reproduits comme des estampes. Les deux derniers que j'ai faits à partir de reproduction de planches originales lui sont attribués. Et les voici.

La porte de Kaminarimon


La danse des dieux devant la grotte céleste

Je vous parle de ça, car, au mois de novembre, je vais animer un atelier d'une journée où l'on construira des tatebankos (ceux-là et d'autres) et des fotomos.

C'est quoi un fotomo ? Je vous le dirais la prochaine fois...